Le monde de bébé
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un bébé né pendant la tempête

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un bébé né pendant la tempête Empty un bébé né pendant la tempête

Message  Invité Mar 24 Fév - 13:10

lisez ces pages çà fout les boules quand même geek c'est long désolé

Le bébémiracle
et unmiraculé
Un mois après la naissance de son
sixième enfant,la maman ne se remet
toujours pas de cet accouchement...
de tous les dangers.« J’ai eu
tellement la trouille. Je n’arrêtais
pas de répéter : non je n’accoucherai pas ici,
à la maison...»
Audébut,SihamHarraouycroit:
pourlesautresnaissances,l’accouchement
est intervenu le lendemaindelarupturedelapochedes
eaux.« Enplus,j’avaisvulegynéco.
Ilm’avaitassuréqueceseraitpeutêtreleseuldemesenfantsànaître
à terme. »Naïl apourtantdécidé
defairementirlemédecin.
À 6 heures dumatin, le 24 janvier,
lamamanressent lespremières
contractions. « Monmari voulaitm’ameneràlamaternité.
Ona
fait le 18 pour savoir si les routes
étaient praticables. » La réponse
tombeavecl’angoisseterrible.Mais
auboutdufil, lespompiers rassurentlafamille.
« Ilsm’ontditqu’ils
partaientdesuite.Maisilsontmis
4heures-4 h 30àarriver. »
Pendant ce temps,M.Harraou
« court à droite à gauche. Il a réveillé
lemaire pour voir s’il était
possiblededégager la route. »En
chemin, il rencontreune amiede
lafamillequi,àpied, sous lapluie,
partaiderlafuturemaman.
Dans lamaison de Garein, « le
cauchemar » continue. « Il y avait
tousmes enfants àmes côtés. Sachant
que je devais absolument
êtretransfuséeavant lanaissance,
ilsavaienttrèspeur.Ellevaypasser,
répétaient-ils. » Siham, elle, ne
pense pas à elle. « Sauvez mon
bébé », répond-elle. « En même
temps, ilnefallaitpasquejemontrema
peur aux enfants. Alors à
chaquecontraction,jelesrassurais
enleurdisantqu’onn’y étaitpas
encore. »
MaisMmeHarraoun’enmènepas
largequandlemédecinduSamu
rappelle ses aînés pour leur demanderdeseprépareràaccoucher
leurmaman.« Lesserviettes,l’eau.
Moi jedisais :maisnonjene vais
pasaccoucherdesuite.Mais ils savaientauSamu...
»
10 h 30, c’est le soulagement à
l’arrivéedesdeuxmédecins.«Mais
j’aiétéchoquéedelesvoirdanscet
état,mouillés, épuisés... »Dixminutes
après,Naïl est là. Enbonne
santé.Pleindecheveuxnoirs,2,8kg
debonheur.« C’estlebébédetoute
la famille.Mes enfants voulaient
absolumentêtreauprèsdemoiau
plusviteaprèslanaissance.Enfait
ils yont assisté etparticipé », sourit
lamaman qui se repasse « le
film » enboucle. « L’histoire s’est
bienterminéemais toutes les circonstances
étaient réunies pour
que ça tourne au drame. Nous
avonseubeaucoupdechance. »
Bloqués à Garein, pompiers et
médecins restent avec la famille
jusqu’ausoir,oùenfinmamanet
bébépeuventêtreévacués. « Vous
pourrezleurdireàquelpointjeles
remercie ?C’estincroyablecequ’ils
ont fait... »
Enpremier,ledocteurPasserieux
repartaitversdenouvellesaventures,
à vélo...Drôlede journée vraimentce24janvier.
IldevaitnotammentvoirDavidBessaDias,
17 ans.
À 10 heures, le garçon tombe à
terre, touchéparunebranchede
chêne de « 80 cmde diamètre ».
Perte de connaissance, vomissements,
il sera évacuéparhélicoptèreensoirée.
Bilan:traumatisme
crânien, thoracique.Etunegrosse
frayeur...Surtoutpourlescopains.
« Moijen’airienvu,j’étaisdansles
vapes »,sourit lejeunehomme.
A.F.
Après sanaissance,Naïlasouri toute lajournée.
« Safaçondedire : je vaisbien… »PHOTOS PASCAL BATS
AUDEFERBOS
a.ferbos@sudouest.com

Du coté des pompiers :


C’était ilyaunmois,àLabrit.
30jours etpasunseulmot
encore pour raconter ce
24 janvier. « Nos femmes ? Bah
non, on ne va quandmême pas
leurdirequ’onaeulatrouille. »Le
mot est lâché,duboutdes lèvres,
commeuneinjurepourcespompiers
auxgrosbrasquin’ontpas
peur de grand chose. « Mais là
quandmême...Pirequ’en1999où
déjà on se couchait sous les camions
pendant que les arbres
noustombaientdessus. »
Etpuislesmotsseraientbienpâles,
bien en dessous de cette
« klaustatrophe » contre laquelle
ilssesontbattusdetoutesleursforces.
« Jenesavaispasquej’avaisautantdemuscles.
»
3 h 30,Labrit.D’abord,ilyalesilence.
Terrifianteheurede calme
absolu dans les pins. Et puis, à
3 h 30, très distinct, un coup de
tonnerre secoue laforêt. « C’est le
début... » Àpeinelespompiersencasernés
ont- ils fermé la porte,
déjàlesoufflesupplicielestroncs.
« 4h45,premiercoupdevent. »À
l’intérieur, ils écoutent, impuissants,
l’acharnement éolien.Avec
une consigne, héritée de l’après
1999:interdictiondesortirau-dessus
de 120 km/h sauf urgence vitale.
6 h 52.L’urgence...« Unefemme
enceinte a perdu les eaux à Garein
»,ditlemessage,tombésurle
18.« Ons’attendaitvraimentàtout,
sauf à ça... », souffleMireille. Les
pompiers se regardent, ils savent
qu’ilvafalloiryaller.Ilssaventaussi
que derrière la porte, c’est la
guerre.UneespècedeboîtedePandore
climatique terrible. « Onn’a
pas eu peur, on est parti comme
suruneinterventionnormale.Ille
fallait. »
Il faudra aussi deux paires de
braspourouvrir laportièrede la
Jeep,coincéepar lesbourrasques.
Deux convois se forment. Le4 x 4
et l’ambulance tracent aumilieu
dufatrasd’arbreslecheminleplus
direct jusqu’àGarein, 10kmplus
loin.Tandisqueleurscollègues se
fraientlaborieusementunpassage
jusqu’audomiciledumédecinà
Labrit,en« voiturelégère »,jargon
depompierquiprendcettenuitlàtoutsonsens.
Aupassage,ledocteurs’appelleDenisPasserieux(
si,
si...).« Jen’aijamaistrouvéletemps
aussilong »,martèleleconducteur
qui, enattendantque lemédecin
seréveilleetpréparesatrousse,regardevolerleschênesderrièreson
pare-brise.« Jenesavaisplusoùme
mettre. »
Letempss’arrête,Garein.Les
minutesnecourentpasmoinsvite
àGarein,chezSihamHarraou,qui
ne compteplus les contractions,
pendant que, sur les conseils du
Samu,sesenfantspréparentseaux,
serviettes, eauchaude. « Etmoi je
leurdisais:non,nevousinquiétez
pas, jene veuxpas accoucher à la
maison...J’essayaisdesourirepour
les rassurer, parce qu’à chaque
grosse contraction, les enfants
criaient, “ çà y est lebébé va arriver.
» MmeHarraoule sait, l’accouchementest
risqué.Anémiée,elle
doit absolument être transfusée
avant la naissance. Ce qu’elle ne
saitpasencore,c’estquel’enfanta
le cordon ombilical enroulé autourducou…
6 h 52-8 h 30,Labrit. Sur la
route,c’est l’enfer.Premiervirage,
aprèslacaserne, il fautdemander
du renfort, envoyer le camionpelle.
À bord, deux pompiers volontaires,
bûcherons de métier,
Tony et Emmanuel. Et en avant.
« Onafaitletravail »,résument-ils
avecpudeur.
Ouplutôt laguerre.Lascèneest
digned’unfilm:Mireilleàbordde
l’ambulance,lecamion-pelle,etautour,
àpied,lespompiersarmésde
tronçonneusesdégagent la voie,
« justelalargeurdesvéhicules.On
entendait les arbres tomber devant,
derrière. »Plusprèsparfois.
Mireilleajusteletempsdehurler,
attraperTonyparlebras:lepinlui
frôlelacolonnevertébrale...
Aufuretàmesuredeleuravancée,
la route se referme derrière eux.
« On s’arrêtait là où les arbres
étaientdéjàtombésouauniveau
d’une clairièrepour éviterd’être
blessés. »Maiscen’estpastoujours
possible.« Ilyaeuunmomentcritiqueavecdespinsde70à80m.
»
Lapeurblêmit lesvisagesd’heure
enheure,aufuretàmesurequele
jour se lève. « Jusque-là,onentendaitseulement
lebruitdesarbres
qui tombent. Mais quand on a
vu... » « Heureusement, tucogites
pas, il faut arriver à Garein. » Un
point c’est tout. D’autant qu’un
échoparvient au-delàdes cimes :
« Lescontractionss’accélèrent,touteslestroisminutes
».
Vert,8 h 30.À Vert, 1 h 30plus
tard, « la petite voiture avec les
deuxpetits toubibsàl’intérieur »
rejoint enfinl’ambulance rouge.
Ils avancent aurythmedes tronçonneuses.
LedocteurPasserieux
et Lauga-Clercq finissent à pied,
coupantàtraversbois. 10h30, ils
arriventenfinàGareinencourant,
mouillésjusqu’auxos, frigorifiés.
Garein, 10 h 30. « Juste à
temps », souffle lepompier José,
fierdenepas « être arrivépour le
baptême ». Se laver les mains,
échangerunregardinquiet,une
manoeuvreexpertepourdérouler
le cordonombilical,dixminutes
plustard,Naïlestné.Enarabe,son
prénomveutdire:cadeauduBon
Dieu…
« Quandonaentenduàlaradio
que lebébé et lamamanallaient
bien,ona suqu’onavaitgagné. »
Une journéepourtant loind’être
terminée pour la caserne de Labrit:
à10heures,unjeunehomme
est grièvement blessé à Garein.
Unebranchedechênede80cmlui
est tombée dessus. Il est inconscient.
Unpeuplustard,unmalaisecardiaque.
« Je suis rentré chezmoi
troisjoursplustard »,conclutl’un
despompiers.
Unmoisaprès,l’héroïquetraverséerepasseenboucledansleurstêtes.
« Can’arriveraplus. J’espère. Il
faudra déjà que les pins repoussent...
»


Dernière édition par alilo le Mar 24 Fév - 13:21, édité 1 fois

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Message  Invité Mar 24 Fév - 13:13

nan j'ai que dalle

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Message  Invité Mar 24 Fév - 13:14

ok zut 2 sec

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Message  Aline Mar 24 Fév - 14:03

bah di donc mai galere a lire car la plupard des mot son tous collé un bébé né pendant la tempête 294225
Aline
Aline

Nombre de messages : 1610
Age : 38
Localisation : nord
Date d'inscription : 12/01/2009

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Message  Invité Mar 24 Fév - 14:59

Oui ...

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